Vous vous demandiez peut-être pourquoi penser à ce que l'on veut faire avec ses données avant de mourir ? Et bien la réponse est simple, il y a des choses qu'on aimerait pouvoir transmettre à nos familles après notre décès, comme l'accès à notre compte PayPal par exemple, ou bien l'identifient de notre wallet électronique pour ceux qui utilisent les cryptomonnaies. Il y a aussi le fait de pouvoir donner des indices à nos proches au cas où il nous arrive quelque-chose.
Alors quelles sont ces six choses, ces six astuces ? Selon Simson Garfinkel, ces six choses sont :
Toujours mettre en place une porte dérobée
Si avant, lorsqu'on mourrait, on avait presque la certitude que nos proches pouvaient avoir accès à nos données sur notre ordinateur. Mais cela a changé depuis 2003, lorsque Apple a commencé à lancer le chiffrage complète de nos données pour éviter que les voleurs aient accès à nos données sensibles. Mais cela avait introduit une autre problématique, si les voleurs ne pouvaient pas accéder à nos données, et bien nos proches aussi ne pourront pas après notre disparition.C'est encore un sujet de débats si les compagnies devraient mettre des portes dérobées sur leurs plateformes pour être utilisées durant les enquêtes par exemple.
Néanmoins, le moyen le plus facile pour donner accès à nos données, c'est d'écrire le mot de passe principal, sur papier, le mettre dans une enveloppe, bien le cacher mais le cacher dans un endroit où nos proches pourraient quand même le trouver.
Souscrire au gestionnaire de compte inactif
Si vous avez un compte Gmail, vous pouvez configurer le Gestionnaire de compte inactif pour notifier un adresse email (que l'on aurait spécifié au préalable) après trois mois d'inactivités sur votre compte. Google définit "activité" de manière assez global : le fait de checker votre compte Gmail, se connecter sur des sites appartenant à Google, faire des recherches sur un navigateur Chrome relié avec votre compte sera considéré par Google comme signe de vie.Mais lorsque votre activité virtuelle s'arrête, cette fonctionnalité garantit que quelqu'un en qui vous avez confiance aura accès à votre compte Gmail, vos photos sur Google Photos, et vos données.
Sauvegardez vos dossiers médicaux
Vos médecins doivent normalement avoir des copies de vos données médicales, mais gardez quand-même des copies quelque part. Ça pourrait grandement aider à montrer notre historique de santé au cas où l'on rencontre un spécialiste qui n'aurait pas forcément accès à vos précédentes données archivées chez votre cabinet d'assurance santé.Utilisez un gestionnaire de mot de passes
C'était facile d'identifier les nombreux comptes bancaires appartenant à un défunt avant, pour cela il suffisait d'attendre les lettres de notifications des activités du compte qui arrivent par la poste.Mais depuis quelques temps, avec la numérisation des activités bancaires et l'utilisation de plus en plus en vogue des moyens de paiements électroniques,il devient de plus en plus difficile de remarquer l'existence de ces comptes.
Alors il est conseillé d'utiliser un gestionnaire de mot de passe comme 1Password ou LastPass pour déjà recenser tous ces comptes, mais aussi pour mieux faciliter l'accès à ces comptes là après notre mort. Après ça, il ne restera qu'à faire en sorte que votre conjoint, votre notaire, ou avocat, ou enfants, ou parents ou quelqu'un d'autre de votre choix aient les moyens d'accéder à ces données.
Réfléchissez à la complexité des médias sociaux
Nos proches n'auront pas obligatoirement accès à nos comptes sur les réseaux sociaux en cas où l'on disparaît. C'est le cas par exemple avec Facebook et Twitter. Pour le cas de facebook, malgré qu'on peut spécifier une personne légataire (quelqu'un qui pourrait gérer notre compte dans le cas où nous décédons) , cette personne de contact ne pourra pas voir nos messages.Alors si vous voulez être sûr que quelqu'un puisse accéder à vos données Facebook après votre départ, le mieux c'est de télécharger vos données assez souvent et les mettre dans un endroit quelque part où ils pourraient accéder, comme une répertoire partagé Google Drive par exemple.
Faire attention à ce que l'on souhaite donner accès
Avoir accès à des données personnelles d'une personne défunte n'est pas toujours une bonne chose, certaines données pourraient contenir des détails sur la vie de la personne que l'on n'aurait jamais voulus connaître et qui pourrait bouleverser notre considération sur la personne concernée. Alors avant de vouloir à tout pris ouvrir une boîte qui a été expressément scellée, il faut se poser la question si cela en vaut vraiment la peine.Cet article est une réadaptation en français de l'article "How to make sure your loved ones can get into all your accounts. Or, alternatively—how to cover your tracks", écrit par Simson Garfinkel et publié le 23 Octobre 2018 dans MIT Technology Review.
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